Le bolide du 18 octobre 1954 dans la presse
Le bolide du 18 octobre a eu la chance de se manifester au dessus d'une région dont les journaux étaient truffés d'édition locales. Ainsi, La Voix du Nord avait 32 éditions locales, Nord Matin, 24, etc... Beaucoup de témoins ont ainsi pu trouver un rédacteur local intéressé par leur récit.
Nous reproduisons le contenu de ces éditions, en mode texte, et sans respecter la disposition en colonnes, propres aux journaux.
La Croix du Nord
Les soucoupes volantes ... au Palais Bourbon
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...ET DANS LE CIEL
BETHUNOIS
La nouvelle se répandit en ville comme une trainée de poudre: deux hommes, l'un de Vendin-les-Béthune, l'autre de Beuvry, avaient vu « de leurs yeux vu », pendant quelques secondes, « un disque de feu, semblable à la pleine lune..., qui s'allongea soudain par la base, comme un ballon de rugby, prit ensuite la couleur indigo, puis s'éloigna vers le sud-ouest de Béthune (vers Annezin) en traçant une trainée d'étincelles »
Ces deux témoins s'appellent : M. Louis Decourcelle, 54 ans, transporteur rue de la mairie, à Vendin-lez-Béthune ; le second, M. Julien Vanarien, 35 ans, de Beuvry-Gorre. Ce dernier était accompagné de MM Julien Vanhée et Jules Delbart.
(La Croix du Nord, 20-10-1954, p 5)
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Un météore à Burbure?
Lundi vers 21 h. à Burbure, M. Marcelle Delobelle, sa fille Mme Leleu et la jeune Georgine Leleu ont aperçu dans le ciel, en direction de Lillers, une boule de feu qui leur apparut durant quelques secondes et laissait derrière elle une trainée d'étincelles. Ils affirment qu'il ne s'agissait pas d'une étoile filante.
Note: direction de Lillers = nord-nord-est.
(La Croix du Nord, 21-10-1954, p 1)
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PAS DE FRONTIERES
POUR LES SOUCOUPES
Celle ci semblent marquer un « temps d'arrêt » En effet les « mystérieux » engins manifestent le désir de se faire moins « remarquer ».
Toutefois des affirmations réitérées depuis jeudi nous obligent à mentionner qu'un engin aurait été aperçu une fois de plus dans le ciel cominois et le témoin est, cette fois, M. Joseph Jouniaux.
D'autres personnes dignes de foi d'une commune voisine, auraient observé ce phénomène dans le ciel d'Ypres et celui de Zillebecke.
(La Croix du Nord, édition Lille, 26-10-1954, p 4)
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La Voix du Nord
La Voix du Nord avait donné un écho magistral aux observations de soucoupes volantes du 3 octobre 1954, mais ses journalistes se retrouvèrent penauds, quand il fut montré le 6, que ces observations n'étaient que celles de la lune. Aussi choisirent ils de ne plus mentionner les observations de soucoupes que dans les pages locales.
ET ENCORE DES ENGINS MYSTÉRIEUX !
C'est à Ham que nous rencontrons des dizaines de personnes qui ont vu un disque orange dégageant des étincelles de toutes couleurs. Certaines de ces personnes ont examiné l'engin à la jumelle sans faire aucune contatation autre que celle que nous rapportons
(La Voix du Nord, édition Artois-Somme; 20-10-1954, p 6)
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LES SOUCOUPES
Lundi soir, de nombreuses personnes de Ferrière-la-Grande ont été les témoins du passage dans le ciel d'une curieuse « boule de feu » que certains affirment être une soucoupe volante.
En effet, vers 20 h. 30, M. Maxime Liénard, garde appariteur de la mairie, se rendait dans le centre du village, avec MM. Decrucq père et fils. Ils virent passer, à vive allure, dans le ciel, une boule lumineuse. Au même instant, d'autres personnes se trouvant au lieu dit « La Digue », virent également ce phénomène. Il s'agit de M. R. Maufroid qui était accompagné de ses beau-frère et belles-soeurs : Pierre Sauvage, Gisèle et Solange Sauvage.
Contrairement aux bruits qui circulaient, aucune des personnes-témoins n'ont vu cette « boule » se poser.
(La Voix du Nord, édition Avesnes; 20-10-1954, p 5)
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ENFIN, BÉTHUNE A SA SOUCOUPE VOLANTE !
Notre soucoupe est apparue dans le ciel béthunois, lundi soir vers 21 heures. Fort peu l'ont vu.
A la vérité on ne connaît encore que deux personnes qui se sont offert ce luxe: M. Louis Decourcelle, 53 ans, transporteur à Vendin et M. Jules Vanarien, 35 ans, de Beuvry.
L'un et l'autre sont formels et de bonne foi. Ils ont vu un disque rouge dans le ciel. Ce disque s'est ensuite allongé en crachant des étincelles, puis il a disparu au dessus des Marais d'Annezin. Le tout n'a duré que quelques secondes, une dizaine au plus.
Note: direction du marais d'Annezin = ouest-nord-ouest depuis Beuvry, mais sud depuis Vendin.
(La Voix du Nord, édition Béthune; 20-10-1954, p 6)
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VILLERS-OUTRÉAUX Soucoupes volantes
Ces engins semblaient négliger notre territoire malgré les observateurs assidus.
Depuis hier lundi cet oubli est répéré puisque Villers a eu l'honneur du passage de deux soucoupes. Des engins lumineux ont en effet été repèrés l'un le matin, l'autre à 21 heures, par deux artisans brodeurs l'un habitant rue Gambetta, l'autre rue Jean Jaurès. Ajoutons que la bonne foi de ces deux sérieux témoins ne peut pas être mise en doute.
(La Voix du Nord, édition Cambrai; 20-10-1954, p 5)
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UN BOLIDE SERAIT TOMBÉ LUNDI SOIR ENTRE LA ROUPIE ET LA LAQUE.
Lundi, vers 21 h. 15, M. Robert Boon, demeurant rue du Doyen à Aire-sur-la-Lys, revenait des Aciéries d'Isbergues et roulait seul à bicyclette lorsque, entre La Roupie et La Lacque, il eut le regard attiré par une boule lumineuse qu'il situa entre le hameau de Hourleron et le village de Thiennes. Ce bolide, en forme de ballon, paraissait, de cette distance (4 kilomètres) avoir un diamètre d'un mètre.
Note: direction entre Hourleron et Thiennes = entre nord-est et est-nord-est.
M. Boon fut aveuglé par un éclair fulgurant, jaillissant vraisemblablement à l'instant où le météore touchait terre et se volatilisait.
...
Ajoutons qu'à ce même moment, tous les chiens du voisinage, apeurés sans doute eux aussi par l'éclair, avaient aboyé.
...
Mentionnons pourtant que plusieurs habitants d'Aire, ont remarqué à cette même heure une vive lueur semblable à un éclair de chaleur, mais sans y préter autrement attention.
(La Voix du Nord, édition St Omer, 20 octobre 1954, page 6)
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BURBURE En marge des soucoupes volantes
Le lundi 18, vers 21 heures, M. Marcel Delobelle, sa fille Mme Leleu et la jeune Georgine Leleu, reconduisant un hôte sur le pas de la porte, aperçurent, dans le ciel en direction de Lillers, un engin lumineux.
Note: direction de Lillers = nord-nord-est.
Cette boule de feu leur apparut pendant quelques secondes, projetant dans ses environs immédiats une lumière intense qui put faire supposer à un éclair et laissant derrière elle une trainée d'étincelles en s'éloignant.
(La Voix du Nord, édition Béthune; 21-10-1954, p 5)
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NOEUX-LES-MINES Après la soucoupe... le cigare !
C'est maintenant un engin en forme de cigare qui a été aperçu dans la soirée du 18 octobre, vers 20 h. 35, par M. André Lenoir, chef de fabrication aux usines de Noeux. Le ciel s'est illuminé soudainement, et M. Lenoir, ainsi que plusieurs personnes qui se trouvaient rue Nationale, ont vu cet engin lumineux pendant quelques instants, puis le virent disparaitre à vive allure.
A la même heure, plusieurs personnes habitant Sailly-Labourse auraient vu également ce phénomène.
(La Voix du Nord, édition Béthune; 21-10-1954, p 5)
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LIGNY-EN-CAMBRESIS ÉTAIT-CE UNE SOUCOUPE?
Lundi, à 21 h. 05 exactement, trois personnes ont aperçu, à 150 m d'altitude environ, passant au dessus de la commune et se dirigeant vers l'est, une boule couleur orange laissant une trainée de flammes bleues derrière elle; mais il faut dire que cela ne fut visible que quelques secondes seulement.
(La Voix du Nord, édition Cambrai; 21-10-1954, p 5)
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Pour ne pas changer... DES SOUCOUPES VOLANTES...
A Amiens, c'est un instituteur, M. Biencourt qui, vers 21 h., regagnait son domicile, lorsqu'il aperçut un globe de feu descendant à la verticale. Pendant quelques secondes des couleurs diverses apparurent à M. Biencourt, qui ne vit plus rien par la suite.
(La Voix du Nord, édition Somme; 21-10-1954, p 5)
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PHÉNOMENES DANS LE CIEL
DES FLANDRES
FRANCAISES ET BELGES
D'autre part, près d'Ypres, à Zillebèke, le baron Jacques de Vonck a vu un engin mystérieux se déplaçant au Nord d'Ypres, à une grande vitesse.
(La Voix du Nord, édition Armentières; 22-10-1954, p 5)
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Le coin des soucoupes
Nous avons reçu la lettre suivante de M. Serge Gamblin, demeurant au hameau de Bilques, à Helfaut, par Wizernes:
« J'ai l'honneur de vous signaler que lundi soir, en revenant des cours professionnels de Blendecques avec un camarade, vers 20 h. 45, j'ai aperçu en face des Ets Avot, une grande lueur. Et nous avons vu, haut dans le ciel un objet lumineux, ayant la forme d'un cigare de couleur orange qui se dirigeait vers Heuringhem. Deux autres personnes l'ont encore aperçu. Cet engin allait vite; il s'éteignit presqu'aussitôt ».
Note: vers Heuringhem = vers le sud depuis Blendecques, mais vers l'est depuis Bilques.
(La Voix du Nord, édition Saint Omer; 23-10-1954, p 4)
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La soucoupe quotidienne
Des habitants de Eramecourt et Ercheu, ainsi que deux instituteurs d'Amiens ont été aveuglés par un disque qui a soudain illuminé le ciel, le soir, vers 21 heures.
(La Voix du Nord, édition Artois-Somme; 24-10-1954, p 6)
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Le Nouveau Nord Maritime
UN ENGIN LUMINEUX ET ROND ATTERRIT PRÈS D'AIRE-SUR-LA-LYS
Lundi soir également, plusieurs habitants de Trévéneuc (Cotes-du-Nord) ont déclaré avoir aperçu une soucoupe volante qui planait au dessus de la mer. Le même phénomène a été observé à Saint-Quay-Portrieux par un boucher et une institutrice.
Enfin près d'AIRE-SUR-LA-LYS, un ouvrier des Aciéries d'Isbergues a vu « un engin lumineux de forme ronde descendre lentement ».« Quand il toucha le sol, a poursuivi le témoin, à près de 3 kilomètres de moi, un éclair illumina le ciel ». De nombreux habitants ont confirmé avoir vu non le bolide, mais le ciel illuminé. Quant à l'engin qui serait tombé, on n'en trouva nulle trace.
(Le Nouveau Nord Maritime, 21-10-1954, p 5)
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Liberté
Liberté, journal communiste, n'aimait pas les "soucoupes volantes", utilisées selon lui par le gouvernement pour détourner l'attention du réarmement allemand. Lui aussi préférait reléguer les observations dans les pages locales.
Lundi soir, à Ferrière
 Lundi soir, entre 20 h. 30 et 21h., plusieurs personnes de Ferrière furent témoin d'un spectacle rare et éblouissant pouvant s'apparenter à un évènement atmosphérique. M. Maxime Liénard, un garde appariteur, accompagné de deux voisins, MM. Decruck père et fils, vit, en sortant de chez lui, une grosse boule lumineuse évoluer au dessus de la ville. Peu de temps après, plusieurs personnes passant à la Digue : M. Roneid Maufroy, qui était accompagné de ses belles-soeurs, Solange et Gisèle Sauvage : de son beau-frère, Pierre Sauvage, et d'une voisine, Mme Mireille Buivestre, furent éblouis par une boule qui leur donna l'impression qu'elle éclatait, provoquant une lueur rougeâtre aperçue par d'autres personnes circulant à la même heure dans les rues de la localité.
(Liberté, édition Avesnes Maubeuge; 20-10-1954, p 4)
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ET REVOILA DES SOUCOUPES...
Un habitant de Vendin-les-Béthune, M. Decourcelle Léon, 33 ans, rue de la Marne, déclare qu'en sortant de chez lui, avant-hier soir, il a vu dans le ciel, du coté de Béthune, à 100 mètres de hauteur, un disque de couleur bleu-rouge se dirigeant vers le sud-ouest et dégageant une vive lueur qui dura quelques secondes.
A la même heure, mais à Beuvry (?), trois personnes, M. Julien Vanarien, demeurant hameau du Gorre, et ses amis Julien Vanher et Jules Delmarre, ont aperçu le même objet. Les gendarmes de Béthune ont recueilli les témoignages.
(Liberté, édition Béthune, 20-10-1954, p 4)
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Nord Éclair
DE VRAIES
SOUCOUPES
DANS LE CIEL
BÉTHUNOIS
Du pharmacien à la bouchère, de la bouchère au charcutier, du père Thomas au père Camus, la nouvelle se répandit en ville comme une trainée de poudre: deux hommes, l'un de Vendin-les-Béthune, l'autre de Beuvry, avaient vu « de leurs yeux vu », pendant quelques secondes, « un disque de feu, semblable à la pleine lune..., qui s'allongea soudain par la base, comme un ballon de rugby, prit ensuite la couleur indigo, puis s'éloigna vers le sud-ouest de Béthune (vers Annezin) en traçant une trainée d'étincelles »
Ces deux témoins s'appellent : M. Louis Decourcelle, 54 ans, transporteur rue de la mairie, à Vendin-lez-Béthune ; le second, M. Julien Vanarien, 35 ans, de Beuvry-Gorre. Ce dernier était accompagné de M. Julien Vanhée et M. Jules Delbart.
(Nord Éclair, 20-10-1954, p 2)
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UNE CURIEUSE TRAINÉE
LUMINEUSE
On nous a signalé de plusieurs cotés différents, notamment d'Herseaux et de Mouscron, qu'une trainée très lumineuse, a été aperçue lundi vers 20 h. 45 au dessus de Mouscron.
Il s'agit d'une boule de feu laissant une trainée s'élevant verticalement à une vitesse vertigineuse. L'étrange apparition n'a duré que quelques instants.
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A noter qu'il ne s'agit pas en l'occurrence de « soucoupes volantes » mais plutôt d'un phénomène météorologique, probablement un aérolithe.
(Nord Éclair, édition Belgique, 20-10-1954, p 4)
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SOUCOUPES
VOLANTES
(SUITE)
A HESDIN
A Hesdin, M. Jean Gambier, agent de police assermenté, se rendait à son service, quand il eut son attention attirée par un embrasement du ciel au dessus de la forêt. L'engin qui avait une forme allongée, semblait descendre de la voûte étoilée. Sa partie supérieure était d'un rouge vif, son centre d'un blanc éclatant, et la partie inférieure laissait derrière elle une pluie d'étoiles et une trainée lumineuse.
Note: au dessus de la forêt = vers le nord.
L'engin reprit ensuite, à la verticale, de la hauteur et disparut à une vitesse vertigineuse laissant derrière lui une trainée semblable, affirme le témoin, à une gigantesque fusée de feu d'artifice.
Ce phénomène a d'ailleurs été vu au même moment par une centaine de personnes d'Auby-Saint-Leu.
A AIRE-SUR-LA-LYS
Près d'Aire-sur-la-Lys, un ouvrier des aciéries d'Isbergues a vu un engin mystérieux de forme ronde, descendre lentement. Quand il toucha le sol, a poursuivi le témoin, à près de trois kilomètres de moi, un éclair illumina le ciel.
De nombreux habitants ont confirmé avoir vu non le bolide, mais le ciel illuminé. Quant à l'engin qui serait tombé, on n'en a trouva nulle trace.
(A suivre)
(Nord Éclair, 21-10-1954, p 2)
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Nord Matin
Une « soucoupe » crachant des étincelles dans le ciel de Béthune
Lundi soir, vers 20 h. 50, quatre personnes ont simultanément aperçu un engin inconnu dans le ciel béthunois. L'une d'entre elles se trouvait à Vendin, à 2 km. à l'ouest de Béthune, les trois ensemble à Beuvry, à 2 km. à l'est.
C'est au Vendinois, M. Louis Decourcelle, 53 ans, transporteur, rue de la Mairie, que l'apparition fut la plus nette.
Il se trouvait près de chez lui quand, peu avant 21 h., il vit dans le ciel, au dessus de Béthune, un disque de couleur indigo, qui resta un instant immobile, à une certaine hauteur. Puis le disque s'allongea comme si, à sa base, se déployait une forme. Le tout répandait dans le ciel une vive clarté. Tout à coup, l'appareil lança des étincelles aveuglantes. Puis l'engin s'éloigna et disparu rapidement.
Note: au dessus de Béthune = à l'est-sud-est.
M. Decourcelle, que les gendarmes béthunois ont entendu hier matin, au Quai de Bruay où il travaille, a tracé pour eux au tableau noir, dans le poste du Quai, la silhouette de cette « soucoupe ».
Cette apparition fut très brève.
M. Decourcelle, sans savoir à quel engin il a eu affaire, est strictement certain de n'avoir pas été victime d'une hallucination.
En même temps, d'ailleurs, à 4 ou 5 km. de là, trois Beuvrygeois voyaient dans le ciel une trainée lumineuse autour d'un disque, l'ensemble correspondant au phénomène observé par M. Decourcelle.
Il s'agit de mm. Julien Vanarien, 35 ans, manoeuvre, hameau de Gorre à Beuvry, qui était accompagné de MM. Julien Vanhée et Jules Delbarre, de Beuvry. Tous trois se trouvaient à proximité de la gare de Beuvry quand ils aperçurent le mystérieux engin.
Les gendarmes de Béthune ont recueilli le témoignage de M. Vanarien et l'ont joint, en un procés-verbal, à celui de M. Decourcelle.
Plusieurs autres habitants de Béthune ont aussi vu la « soucoupe », à la même heure lundi soir.
(Nord Matin, 20-10-1954, p 10)
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Une curieuse boule de feu dans le ciel ferriérois
Lundi soir, de nombreuses poersonnes de Ferrière-la-Grande ont été les témoins du passage dans le ciel d'une curieuse « boule de feu » que certains affirment être une soucoupe volante.
En effet, vers 20h. 30, M. Maxime Liénard, garde appariteur de la mairie, se rendait dans le centre du village avec MM. Decrucq, père et fils. Ils virent passer dans le ciel une boule lumineuse à une allure vertigineuse. Au même instant d'autres personnes se trouvant au lieu dit « La Digue » virent également ce phénomène. Il s'agit de M. R. Maufroid, qui était accompagné de ses beau-frère et belles-soeurs : Pierre Sauvage, Gisèle et Solange Sauvage, etc...
Contrairement aux bruits qui circulaient aucune des personnes témoins n'ont vu cette « boule » se poser.
Mais il est tout de même utile de préciser ceci : nous avons connu, de samedi à lundi, une température exceptionelle. Or, lundi soir, le temps changea fortement, un vent violent souffla, et à notre humble avis, il s'agit d'un phénomène atmosphérique dû à un orage « froid ». Mais quiqu'il en soit « Soucoupe volante » ou « phénomène atmosphérique », le mystère reste entier.
(Nord Matin, édition Avesnes; 20-10-1954, p 3)
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BELGIQUE
SOUCOUPES ET RAYON VERT
Les phénomènes qui intriguent l'opinion publique commencent à approcher le territoire belge.
On nous annonce en effet qu'une trainée verte lumineuse a été observée à Mouscron (B) lundi soir, vers 20h. 45. Deux persnnes se trouvant en des points différents ont témoigné à ce sujet et leurs déclarations sont concordantes.
(Nord Matin, édition Tourcoing; 20-10-1954, p 4)
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La soucoupe volante crachant des étincelles dans le ciel de Béthune a été vue à Douai.
Nous avons relaté hier l'étrange phénomène observé lundi soir, vers 20 h. 50, dans le ciel de Béthune. Or, une conseillère municipal de Douai, Mme Augustine Mocq et son mari, qui se promenaient rue du Polygone, à Douai, ont pu observer exactement, à la même heure, les mêmes effets.
« Ce fut, nous déclara Mme Mocq, comme un immense éclair qui illumina tout le quartier. Levant la tête vers le ciel, j'eus tout juste le temps de remarquer en direction de Flers (donc la même que pour Béthune) comme une chevelure de rayons très lumineux sortant d'une masse sombre. Mais cela ne dura que très peu de temps. Mon mari a pu, comme moi, faire les mêmes observations. C'est en lisant dans « Nord Matin » la relation du phénomène de Béthune que je me suis persuadé qu'il s'agissait du même. Je suis également certaine, et mon mari également, de n'avoir pas été victime d'une hallucination, l'engin devait avoir une puissance d'éclairage formidable. »
Note: en direction de Flers = nord-nord-ouest.
Engin lumineux et éclair près d'Aire-sur-la-Lys.
Enfin près d'Aire-sur-la-Lys, un ouvrier des aciéries d'Isbergues a vu « un engin lumineux de forme ronde descendre lentement. Quand il toucha le sol, a poursuivi le témoin, à près de 3 km. de moi, un éclair illumina le ciel » De nombreux habitants ont confirmé avoir vu non le bolide, mais le ciel illuminé. Quant à l'engin qui serait tombé, on n'en trouva nulle trace.
(Nord Matin, 21-10-1954, p 10)
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Le Journal de Montreuil
Soucoupes ou pas soucoupes... mais tout de même phénomène bizarre dans le ciel hesdinois ______
Lundi 18 Octobre, à 20 h. 45, M. Jean Gambier, agent de police (assermenté) à Hesdin, se trouvait rue Farré, lorsque son attention fut attirée par un embrasement du ciel, direction nord, au-dessus de la forêt d'Hesdin. L'engin lumineux, qui avait une forme allongée semblait - d'après les témoins venus se joindre à M. Gambier - descendre du ciel; sa partie supérieure était d'un rouge vif, son centre d'un blanc éclatant et la partie inférieure laissait derrière elle une pluie d'étoiles et de traînées lumineuses, Le phénomène dura une demi-minute environ et tout le ciel était illuminé. L'engin reprit ensuite de la hauteur, à la verticale, et disparut à une vitesse vertigineuse, laissant derrière lui une trainée de feu semblable, nous a dit M. Gambier, à une fusée de feu d'artifice...?
Plusieurs habitants d'Huby-St-Leu ont été également témoins de ce phénomène. et, si cette information ne nous avait pas été communiquée par un fonctionnaire assermenté, nous aurions hésité à l'insérer.
Mais le fait est là... tout comme les autres faits du même genre... inexplicables... tout au moins pour nous,
Mais n'anticipons pas.
R. B.
Nous apprenons que ce phénomème lumineux fut aperçu à Etaples, exactement à la méme heure et par plusieurs personnes.
(Le Journal de Montreuil, 24-10-1954, p 3)
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L'abeille de la Ternoise
Soucoupes Volantes...
Lundi soir une dizaine de St-Polois voyaient vers 20 h, 40 un objet lumineux, suivi d'une queue éblouissante qui prenait la direction de Ramecourt. L'« objet » fut nettement vu par un conseiller municipal, un médecin et diverses autres personnalités.
Note: en direction de Ramecourt = sud-ouest.
(L'abeille de la Ternoise, 23-10-1954, p 1)
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La "Soucoupe" du 18 octobre
Nous avons signalé, dans notre dernier numéro, Le passage d'une soucoupe le lundi 18 octobre, entre 8 h. et 9 h. du soir d'abord à l'est de Doullens, puis sur Frévent et St-Pol, d'où le phénoméne (ou engin ?) prit la direction de la mer, Son itinéraire de Hem-Hardinval à Frévent est aujourd'hui établi. Elle passa à Montigny-les-Jongleurs, puis à Beauvoir-Rivière (Somme) à la limite du Ternois. Il semble qu'elle ait effectué une pause d'une demi-heure à trois quarts d'heure dans cette dernière commune, soit au sol, soit à très faible altitude. Elle y a permis, en tous cas, de très instructives constatations, qui paraissent infirmer certaines hypothèses et tendre à en confirmer d'autres, sur la nature et les moyens de direction de ces engins mystérieux.
--o--
Un cultivateur de Beauvoir-Rivière, homme déjà d'un certain age, et trés sérieux, s'élait attardé dans les champs à couvrir un silo de betteraves. Il vit soudain la soucoupe venir vers lui, à trés basse altitude 4 ou 5 métres et volant très lentement. « Sa vitesse ne dépassait sans doute pas, nous a-t-il dit, 10 kms. heure. J'eus l'impression qu'elle cherchait à se poser. Elle avait Ia forme d'une cloche avec un feu rouge au-dessous, Elle me parut être remarquablement pilotée : Un petit bosquet étant sur sa route elle le contourna lentement, bien que sa hauteur lui aurait permis de passer au-dessus.
« Il se produisit ensuite un fait extrémement curieux, La soucoupe continuait à venir sur moi. Entre elle et moi, se trouvail une pature close de fils de fer ronce et piquets de fer. Dans le soir tombant cette clôture était pratiquement invisible. Il fallait connaître son existence. Or, en arrivant à celle-ci, la soucoupe fit un à droite à angle droit pour la longer, et ensuite, arrivée au piquet d'angle, un à gauche pour longer son autre face, en reprenant ainsi la direction générale nord-sud qu'elle suivait avant,
« A noter qu'elle eut pu aisément survoler ces clotures, sans risque étant donné sa hauteur,
« Un rideau ou crète se trouvait alors à sa gauche, elle le longea un moment, Puis, appuyant de ce côté, elle prit un peu plus de hauteur pour Ie franchir. Elle survola alors, en direction nord-ouest, des champs en pente montante, en augmentant à mesure sa hauteur, en sorte qu'elle continuait à rester à la méme distance du sol.
« Elle franchit ensuile une seconde créte, de la mème manière que la premiere. Celle-ci la cacha ensuite à ma vue. Je supposai qu'elle s'était ensuite posée dans là plaine au-dessus,
« Cette supposition me parut être confirmée quand, rentrant trois quarts d'heure plus tard chez moi, ma femme me dit qu'en revenant de traire, peu avant mon retour, elle avait vu une vive lueur rouge dans la direction où la soucoupe avait disparu pour moi, »
Le cultivateur ne nous a fait ces déclarations que sous la promesse expresse de ne pas le nommer, Il ne veut pas passer pour « Un voyeur de soucoupes ». Et cela l'avait incité à se taire pendant 8 Jours, sans raconter à personne son aventure,
Nous lui avons posé les questions supplémentaires suivantes qui nous ont paru d'intérêt.
-- Les contours de la soucoupe étaient ils nets ?
-- Non, flous.
-- Pourtant un objet métallique se détachant sur le ciel du crépuscule doit donner des arêtes nettes.
-- Ce n'était pas le cas,
Le bord inférieur se détachait-il plus nettement sur le « feu rouge ?
-- Non plus,
-- Quel était l'aspect de ce « feu ?
Celui d'une lumiere ? d'une lanterne ?
d'un feu de pot d'échappement
Etait-il net ? ou diffus.
-- Diffus ; une sorte de luminosité plutôt.
Impossible dans le crépuscule pour l'ensemble de la masse, qui « faisait noire ». Je pouvais seulement bien voir la calotte supérieure.
-- Aspect métallique ?
-- Non, flou, flou grisaille, comme couvert avec une toile effilochée.
Note: ce récit est incohérent. En supposant que la femme du cultivateur ait vu le bolide de 20 h 45, peu avant son retour, 3/4 heure après le début de son observation, celle ci aurait commencé un peu près 20 h. Or a 20 h, le soleil était déjà à plus de 20° sous l'horizon et il faisait nuit noire. De plus, il y aurait eu plusieurs crètes entre lui et la soucoupe qui venait vers lui et dont la dernière finit par la cacher. Comment aurait-il pu la voir à 5 mètres d'altitude au début de son observation?. Et d'après la carte, il faut plusieurs centaines de mètre pour que se succèdent plusieurs crètes. Comment aurait il pu remarquer un aspect de toile effilochée à plusieurs centaines de mètres et en pleine nuit?. Cette observation est éminemment suspecte, et n'a rien à voir avec le bolide.
--o--
Déclarations qui appellent les remarques suivantes:
(passage manquant)
toile grise effilochée de la partie supérieure ne cadrent pas du tout avec la silhouette d'un aéronef métallique, où d'autre matière, mème dans le crépuscule. Par contre ce flou cadrerait très bien avec une formation nébuleuse gazeuse.
Nous pensons ici à la théorie selon laquelle Les soncoupes « pourraient être » des tourbillons d'électrons groupés, et prenant forme de soucoupes, autour d'un « noyau de condensation » fourni, soit par une particule cosmique, soit par une particule radio active parmi les millions qui en ont été projetés dans la haute atmosphère par les explosions nucléaires,
A noter que cette théorie cadrerait avec l'épisode des fils de fer ronce, les tourbillons d'électrons étant connus étre repoussés par le métal.
Quant au « feu » rouge diffus, il est admis que de tels tourbillons d'électrons peuvent créer des luminosités phosphorescentes diverses, au contact du gaz néon flottant dans les basses couches de l'atmosphére ( de la mème manière que le courant électrique, le fait dans un tube d'éclairage au néon). Les expériences faites montrent que cette coloration varie selon l'intensité de l'agent radio électrique qui les provoque: Rouge pour les intensités faibles (fréquence et voltage pour le courant électrique) puis orange, brun, violet, voire tirant sur le vert, quand elles augmentent.
À propos de cette question de luminosité, notons encore qu'à Beauvoir-Rivière où elle allait très lentement, la soucoupe ne présentait qu'une luminosité rouge à sa partie inférieure, tandis que la dizaine de Saint-Polois qui ont vu la soucoupe un peu plus tard (indiscutablement la méme) lui ont remarqué une queue éblouissante. L'émission lumineuse prend donc une intensité croissante avec la vitesse, la queue s'expliquant par le déplacement mème de « l'objet » dans l'air. Infirmation péremptoire de la théorie du lieutenant Plantier, selon laquelle les soucoupes seraient entourées d'une ceinture d'air se déplaçant avec elles : Dans ce cas il ne saurait en effet y avoir trainée Iumineuse, formant queue.
Ajoutons que l'engin fut aperçu le mème jour et presque à la mème heure à Hesdin, Montreuil et Etaples..
(L'abeille de la Ternoise, 30-10-1954, p 1)
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Le Journal du Pas de Calais et de la Somme
SOUCOUPES VOLANTES dans le ciel boulonnais
Par ailleurs plusieurs autres personnes de Pont-de-Briques nous ont également assuré qu'elles avaient vu un globe rouge qui se déplaçait dans le ciel au dessus d'Ecault.
Note: au dessus d'Ecault = sud-ouest.
(Le Journal du Pas de Calais et de la Somme, 20-10-1954, p 2)
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L'Echo de la Lys
LES PROPOS DU GUETTEUR
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BOLIDE, SOUCOUPE, BALLON ,
CIGARE ou FOUDRE ???
L'un de nos concitoyens, M. Robert Boon, demeurant rue du Doyen, vient d'être le témoin oculaire d'un phénomène atmosphérique peu banal.
Revenant d'Isbergues à Aire à bicyclette, lundi soir et passant à 21h. 15 aux hameaux de La Roupie et de la Lacque, il aperçut dans Le ciel en direction d'Houleron et Thiennes, à une distance qu'il évalue à quatre kilométres, une boule lumineuse qui fit jaillir un éclair fulgurant lorsque le météore toncha terre pour se volatiliser.
M. Boon était seul sur la route à cet endroit et à ce moment précis. En rentrant chez lui, encore sous le coup de l'émotion il expliqua à ses proches ce qu'il avait vu, ajoutant qu'à la suite de cette apparition les chiens du quartier s'étaient tous mis à aboyer.
A cette heure, beaucoup de gens circulent encore sur les routes et d'aucuns auraient remarqué unr lueur dans le ciel, mais il n'y a pas encore eu d'autre témoin de ce phénomène atmosphérique qui, jusqu'à présent, se soit fait connaitre.
Peut-étre retrouvera-t-on dans les champs, un jour ou l'autre, des traces ou des débris du météore ?
(L'Echo de la Lys, 22-10-1954, p 2)
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Nord Littoral
Une "étrange lueur" aperçue par de nombreux témoins à Calais et dans le Calaisis
Hier matin, on nous signalait que des habitants de la cité Edgar Quinet et des environs immédiats avaient aperçu, vers 21 heures, avant hier soir, une étrange lueur dans le ciel.
Rue Copernic, des passants ont également signalé un fait identique, et à la même heure.
En outre trois camionneurs calaisiens de l'Express Rapide, MM. Roger Decarmin, Gaston Caillou et Roger Croisier fils revenaient vers Calais, lorsque un peu avant Ardres, une sorte de lumière, traversant la route à une vitesse folle, leur fit demander s'ils n'avaient pas été le jouet d'une hallucination.
Note: Ils se dirigeait vers Calais au nord-ouest, la lumière se trouvait donc plutôt devant eux, mais peut-être au dessus d'eux.
En arrivant à Ardres, ils apprirent qu'il y avait d'autres témoins.
Des chiens, surpris par la vive lueur ne cessaient d'aboyer.
Le même fait était signalé aussi par des habitants de Pont d'Ardres et par un gendarme de la région et aussi par un automobiliste de passage qui coucha à Ardres cette nuit là.
Enfin sur la Route Calais-Dunkerque, il y eut aussi des témoins.
Il pourrait s'agir d'un éclair dit « de chaleur » car la soirée était très douce.
(Nord Littoral, 20-10-1954, p 3)
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Soucoupes volantes dans l'Ardrésis
M. Michel Duvivier, 28 ans, demeurant à Berthem, revenant chez lui vers 21 h. fut surpris par une boule de feu qui évoluait dans la voute céleste. Intrigué à juste titre, il stoppa son cyclomoteur pour suivre des yeux ce bolide fulgurant qui avançait à une vitesse dépassant celle des avions les plus puissants.
XXX
Par ailleurs, un honorable cultivateur de Louches, M. Masson revenait vers 21 h. avec son tracteur lorsqu'il apperçut une vive lueur et presque aussitôt une violente déflagration, accompagnait cette lueur fulgurante.
(Nord Littoral, 22-10-1954, p 5)
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Encore et toujours les soucoupes
Toujours dans le domaine des soucoupes volantes, nous recevons la missive suivante:
« Marais-de-Guines, le 20 oct.
Monsieur le Rédacteur,
Je vous écrit au sujet de la lueur qui a été vue lundi soir aux environs de Calais.
Je suis moi-même un témoin de ce phénomène et voici ce qui se passa.
J'étais en compagnie d'une amie lundi soir quand sans nous y attendre nous fumes subitement éclairées. Nous pûmes distinguer tout ce qui nous entourait tellement cette lumière était forte. Cette clarté semblait venir du ciel. Elle était de couleur verte au début, puis rose ensuite, elle disparut comme elle était venue, sans bruit. Cela dura 4 à 5 secondes. Au même moment et à l'endroit de la clarté nous aperçumes un engin lumineux se déplaçant horizontalement de nord-ouest à sud-ouest. Cet engin se trouvait à peu près à la hauteur des étoiles, il était long de 1 m. 50 environ et il filait plus vites qu'un avion. Il était 20 h 50.
Je vous écrit ceci pour vous démontrer que je ne crois pas que ce fut un éclair de chaleur.
(Nord Littoral, 23-10-1954, p 2)
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Le Courrier Picard
Encore et toujours les soucoupes
Lundi, vers 21 heures, M. Blencourt, instituteur à l'école des garçons du faubourg Saint-Pierre, à Amiens, qui habite près de la Citadelle, regagnait son domicile lorsque, dans le ciel, il aperçut un globe de feu descendant verticalement et à très grande allure. Cela dura quelques secondes, puis diverses couleurs apparurent aux yeux de M. Biencourt pour s'éteindre soudainement.
 Est-ce une soucoupe, est-ce un phénomène atmosphérique ? M. Biencourt l'ignore. Il s'est borné à nous dire ce qu'il a vu, ajoutant que le père d'un de ses éleves en a été également témoin.
...
 Par ailleurs, on nous signale qu'à Hesdin, dans le Pas-de Calais, c'est-à-dire près de la région de Crécy où furent déjà aperçues des « soucoupes », lundi 18, à 20 h. 45, M. Jean Gambier, agent de police assermenté, se trouvait rue Farré, se rendant au cinéma Familia, lorsque son attention fut attirée par un embrasement du ciel, en direction nord, au-dessus de la forêt. L'engin, qui avait une forme allongée, semblait, d'aprés Ies dires des témoins, descendre du ciel. Sa partie supérieure était d'un rouge vif, son centre d'un blanc éclatant, et la partie inférieure laissait derrière elle une pluie d'étoiles et de trainées lumineuses.
 Le phénomène dura une vingtaine de secondes. Tout le ciel était illuminé. L'engin reprit ensuite à la verticale de la hauteur et disparut à une vitesse vertigineuse, laissant derrière lui une trainée semblable, nous dit le témoin, à une fusée de feu d'artifice montant à la verticale.
 Plusieurs habitants de Huby-St-Leu ont également été témoins de ce phénoméne et, si cette information ne nous avait pas été signifiée par un fonctionnaire assermenté, nous aurions hésité à l'insérer. Mais le fait est là et pour l'instant, comme tous les autres du même genre, il est inexplicable, tout au moins pour nous,.
(Le Courrier Picard, 20-10-1954, p 3)
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Qui n'a pas vu sa "soucoupe"
Lundi soir, un peu avant 21h., Mlle Francine Leblond, demeurant rue Croix-Saint-Firmin, à Amiens s'était rendue dans sa cour à l'effet d'y tirer de l'eau, lorsqu'elle apercut, dans le ciel, une sorte de cigare lumineux qui évoluait à vive allure en direction du Nord.
 La jeune fille rentra chez elle quelque peu effrayée.
...
 L'un de nos collaborateurs a observé, à Amiens, lundi soir, la chute d'un « objet vert pâle, mais il n'a pas pensé un seul instant à un engin interstellaire, « Aérolithe », a-t-il dit sans s'émouvoir. Il était sans doute, dans le vrai et il serait à souhaiter que chacun fasse désormais preuve du méme sang-froid. lorsqu'il aura la chance de se trouver en présence d'une manifestation céleste inédite....
(Le Courrier Picard, 21-10-1954, p 3)
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L'oise Matin
LE PASSAGE D'UN CIGARE VOLANT VU à St-Samson-la-Poterie
Lundi soir, le ciel était clair, les étoiles brillaient. Il était 20h45 quand M. André Vasseur, 25 ans, ouvrier à la briqueterie de St-Samson-la-Poterie regagnait à bicyclette, son domicile. Il était accompagné de sa femme. Tous deux venaient de passer quelques instants chez les beaux-parents d'André Vasseur à Fontenay-Torcy.
Ils allaient aborder la descente qui précède Héricourt-St-Samson lorsque leur attention fut attirée par une lueur rouge en forme de cigare, immobile dans le ciel à une altitude importante.
D'un seul coup, nous dit André Vasseur, la lueur plongea vers le sol à une vitesse vertigineuse laissant derrière elle une traînée rouge formant comme une queue.
L'engin disparut derrière une haie à quelques centaines de mètres de la route."
(L'oise Matin, 20-10-1954, p 10)
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La Marne
NOS SOUCOUPES
Des chasseurs, lundi soir, qui revenaient de la région de Chateau-Thierry ont affirmé qu'entre cette ville et Lizy-sur-Ourcq, ils avaient aperçu dans le ciel le fameux engin, accompagné d'une grande trainée verte.
(La Marne, 22-10-1954, p 1 -transmis par Michel Jeantheau)
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La liberté de l'est
Velotte
Lundi soir, M. WUCHERIER, rentrant de son travail et descendant de l'autorail de 20 h 45 a nettement vu une boule de feu traversant l'espace en émettant des lueurs bleues, blanches, rouges et oranges.
(La liberté de l'est, 23-24-10-1954)
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