Le Courrier Picard se souvient de l'observation de Vron. L'observation d'OVNI, dite de Vron, avait plus de 66 ans lorsque Le Courrier Picard consacra un article à son souvenir, grace à Mme Denise Devoisin, la veuve de Bernard, qui avait pieusement gardé les articles et les lettres consacrées à l'aventure de son mari. Nous pouvons même constater que ses documents sont drolement bien conservés. Grace à cette dame, nous savons comment Bernard Devoisin a vécu les suites de son histoire. Elle l'aurait un peu traumatisé, et s'il en parlait plus souvent que de ses 28 mois de service militaire au Maroc, il se méfiait des journalistes, comme s'il leur reprochait de ne pas l'avoir pris au sérieux. Ainsi, il refusa d'être interviewé par un journaliste, dont le maire de Vron avait transmis la requète. Nous savons aussi qu'il ne chercha guère à en savoir plus sur son histoire, et ne répondit que rarement aux divers courriers de passionnés des soucoupes, dont nous voyons des exemple ci-contre. Bien qu'il ait fait sa carrière aux télécoms, il ne répondit pas non plus à leurs appels téléphoniques, et laissait sa femme servir d'intermédiaire. On se demande si, comme René Condette, il a vraiment été contacté par Barthel et Brucker, bien que son nom figure dans la liste des remerciements. En 1993, il accepta tout de même de répondre à Didier Gomez pour une contre-enquête, parue dans UFOMANIA n°2. Malheureusement cette contre-enquête ne nous apprend rien de plus. Grace à Julien Gonzalez qui réussit à contacter son épouse en 1997, nous savons que Bernard Devoisin avait accepté de répondre par courrier à une personne de Paris et l'autre de Marseille, et que son observation aurait duré plusieurs minutes. A part cela, Bernard Devoisin n'aurait raconté son histoire - sans jamais rien y changer - que dans sa famille. Si à Vron, où, tout pâle, il avait raconté son histoire au café Grandin, son observation devait être bien connue, elle ne devait guère l'être à Abbeville, où il n'en avait jamais causé à ses voisins.