1550 croix noire céleste et javelot à Wittenberg.
1557, Conrad Lycosthènes mentionne une croix noire à Wittenberg.
Anno domini 1550
Eodem loco circa Joannis Baptistae festum, inter sextam ac nonam horam coelo sereno crux nigra, cum telo missili instar hami in anteriori parte reflexo, conspecta est. Le douzième calende de Juillet, à Wittenberg, une épée sanglante et une machine de guerre sur roues furent également vues dans le ciel, comme l'écrit Job Fincel. Au même endroit, à l'occasion de la fête de Jean-Baptiste, entre la sixième et la neuvième heure, on a vu dans le ciel clair une croix noire, avec une arme de jet comme un crochet réfléchie dans la partie avant. Note: Job Fincel parle seulement d'une épée rouge et d'une arme à feu. Pas de croix ni de javelot. (Lycosthenes, p 608) |
1620. Simon Goulart copie Lycosthènes.
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Item le vingtquatriesme iour de Iuin entre six et neuf heures du matin , le temps fort serein, se monstra au ciel une croix noire,
avec un javelot ayant un hameçon à l'un des bouts, à l’autre trois petites barres en façon de chevilles ou arrests. (Simon Goulart, Thresor d'histoires admirables et mémorables de notre temps, Geneve, Samuel Crespin, 1620, p. 57) |
1981. Olivyer et Boëdec copient Goulart.
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SG 54 Idem le 24ième jour de juin, entre 6 h et 9 h du matin , le temps fort serein, se montra au ciel une croix noire,
avec un javelot ayant un hameçon à l'un de ses bouts, à l’autre trois petites barres en façon de chevilles ou arêtes. (I.L. Olivyer et J.F. Boëdec, Les soleils de Simon Goulart, Les runes d'or, 1981, p. 30) |
Analyse
Comme d'habitude la source originale est probablement un occasionnel, et comme d'habitude, les auteurs déforment le texte en le recopiant. Job Fincel parle d'une épée rouge et d'une arme à feu (eine büchse), que Lycosthènes transforme en épée sanglante et en machine de guerre sur roues. On ne sait pas où il a trouvé la croix noire. Et bien sûr, comme d'habitude, on peut soupçonner une paréidolie.