1948. Roger Rigollet découvre un faux satellite de Vénus.
L'astronome Français Roger Rigollet a laissé nom nom attaché à celui d'une comète. En effet le 28 juillet 1939, à la fin de la nuit, il découvrit une comète de magnitude 8. Confirmée les jours suivant, cette comète fut vite soupconnée d'ètre la même que Caroline Herschel avait découverte en 1788, ce qui fut confirmé fin 1940. En 1974, la compilation de 75 observations précisa l'orbite, et lui assigna une période de 156 ans. Le nom de la comète fut alors changé en 35p/Herschel-Rigollet. Cette comète nous reviendra en 2095.
Roger Rigollet découvrit une autre comète, ainsi que des étoiles variables, mais il fut aussi moins chanceux, comme l'explique Jean Meeus:
Une telle réflexion instrumentale peut d'ailleurs aussi bien fausser les observations photographiques que les observations visuelles. C'est ainsi que, le 12 mars 1948, l’astronome français R. Rigollet avait cru découvrir photographiquement un satellite de Vénus; le cliché avait été obtenu à l'Observatoire de Paris, à l’aide d’un astrographe de 17 cm d’ouverture et de 120 cm de longueur focale, On s’aperçut bientôt que le « satellite » révélait une complète fixité par rapport à la planète, ce qui ne laissait aucun doute sur sa nature.
Jean Meeus,En marge d’un soi-disant satellite de Vénus. LA CONJONCTION VENUS-URANUS DU 4 MARS 1764, Ciel et Terre, N° 79, 1963, p. 38-39
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Ce n'était pas la seule mésaventure de Roger Rigollet: En 1946, il crut découvrir la nova V890 dans la constellation de l'Aigle, mais il constata ensuite qu'il s'agissait de l'astéroïde (258) Tyché, découvert depuis 1886 par Robert Luther.
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